Song of Solomon 7

Mon bien-aimé a pris la parole, et m’a dit : Lève-toi, ma grande amie, ma belle, et t’en viens. 1Car voici, l’hiver est passé, la pluie est passée, elle s’en est allée. 2Les fleurs paraissent en la terre, le temps des chansons est venu, et la voix de la tourterelle a déjà été ouïe dans notre contrée. 3Le figuier a poussé ses figons, et les vignes leurs grappes, et elles rendent de l’odeur. Lève-toi, ma grande amie, ma belle, et t’en viens. 4Ma colombe, qui te tiens dans les fentes de la roche, dans les enfoncements des lieux escarpés, fais-moi voir ton regard, fais-moi ouïr ta voix ; car ta voix est douce, et ton regard est gracieux. 5Prenez-nous les renards, et les petits renards, qui gâtent les vignes, depuis que nos vignes ont poussé des grappes. 6Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ; il paît son troupeau parmi les muguets. 7Avant que le vent du jour souffle, et que les ombres s’enfuient, retourne mon bien-aimé, et sois comme le chevreuil, ou le faon des biches, sur les montagnes entrecoupées. 8

La recherche que l’Eglise fait de Jésus-Christ, et sa joie de l’avoir trouvé.

9J’ai cherché durant les nuits sur mon lit celui qu’aime mon âme ; je l’ai cherché, mais je ne l’ai point trouvé. 10Je me lèverai maintenant, et je ferai le tour de la ville, des carrefours et des places, et je chercherai celui qu’aime mon âme. Je l’ai cherché, mais je ne l’ai point trouvé. 11Le guet, qui faisait la ronde par la ville, m’a trouvée. N’avez- vous point vu, leur ai-je dit, celui qu’aime mon âme ? 12A peine les avais-je passés, que je trouvai celui qu’aime mon âme ; je le pris, et je ne le lâcherai point que je ne l’aie amené à la maison de ma mère, et dans la chambre de celle qui m’a conçue. 13Filles de Jérusalem, je vous adjure par les chevreuils et par les biches des champs, que vous ne réveilliez point celle que j’aime, que vous ne la réveilliez point, jusqu’à ce qu’elle le veuille.
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